Se laisser transpercer
par la vie
comme les feuilles des arbres
par le vent
Fermer les yeux, que ce qu’on cherche
à voir, c’est l’invisible
à la recherche du sens perdu
déjà vu
De la pluie il reste
l’écho de quelques gouttes métalliques
dans les seaux vides
une fois remplis de Toi
Se poser les questions honnêtes
à lesquelles seuls Nous
on y peut répondre
C’est répandre soi-même
pour retrouver c’est qui
Cet inconnu Moi.
*Mailhac, 2018