Tu m’as pourri
avec tes mensonges pourris.
Mais ce sont pas ceux-la
que t’as dit
à elle à lui ou à moi,
que des rôles pour te donner de la noblesse,
qui me font plus de tristesse
ce sont ceux-la
que depuis toujours tu te répètes, à toi,
pour pas voir ta vie de miettes
où ton mot à la valeur
d’un cri de mouette.
Et on a bien envie d’imaginer la volée,
de l’oiseau,
mais à la fin il ne reste que la fiante
qui dégouline, qui traîne dans la tête
seulement la merde de tes mensonges.
*Andrea Giramundo, Montpellier 2015