La sagesse du marin
Qui navigue en entendant le vent
C’est le mouvement, l’évolution
De la vie de la mort, en savoir le sel
Que la mer et l’amour ont l’amère en commun
Le connaître
Chaque jour d’être vivant
Avec les voiles vers un but
Que la mer calme tue
Et les bonnes vagues portant la tempete.
En chaque port voir sa Maison
Une couche, la Femme
Pour savoir d’avoir un coeur,
Il s’enfile deux doigts dans la gorge :
Vivre sans fixe domicile
C’est toujours le maintenant,
partir aller
C’est pas question de courage
Mais de rester
Jamais trop sage.
*Andrea Giramundo, Saint-Cyr-les-Champagnes 2016