LE PALAIS – Poésie

CULTUURBERICHT20100322 rene-magritte-golconde

ITALIAN VERSION

 

 

 

Les hommes, se chargent s’accablent 
Se condamnent, pour s’interpénétrer
Dans le Palais.
Gris incombant il est pareil pour tous
Démocratiquement, avec ses propres étages et niveaux.
Il faut arriver en haut
Gagner une position
Pour cette vie ‘Senza D-Io’* :
Aucun Enfer ou Paradis,
Le sacrifice, l’immolation dans le Travail
Et Trente pièces d’argent, Aujourd’hui d’or, noir.
Surtout Produire
Consumer
Le moderne Capital, la Consommation
Du palais des escaliers et
Du petit bonhomme – fatigué prostré épuisé
Mort – il Reste seulement la poussière sur les marches.

*Dans le texto, j’ai gardé l’expression Senza D’io, car en italien il y a un jeu de mots qu’on peut pas traduire en français : Dio, c’est Dieu et D’Io, ça veut dire de Moi. Dieu ça vient de moi, du Moi dans un sens ‘à la Nietzsche’.

*Andrea Giramundo, Saint-Cyr-les-Champagnes 2016

*IMAGE: Magritte