Petit animal pervers
qui te crois différent
qui te crois Humain
tu crois en Dieu, dans le Progrès
crois-tu en toi même?
Mais qui te crois d’être toi?
L’être humain,
hôte désormais indésirable
sur cette Terre
tu te crois le patron; mais t’es juste un larron.
Tu Nommes, tu catalogues, tu légifères,
les Jésus, les Judas et les Lucifer.
Parasite!
Tu t’épuises pour tout consumer,
pour te consumer.
Tel ton pouce, t’es devenu opposable
au monde, opposable à la Nature.
T’es l’animal le plus dangereux! Parce que développé.
Homo sapiens minus habens :
tu creuses un fossé pour le remplir
et après faire un trou encore.
Tu as toujours un oeil à l’heure :
tu penses que ton temps est important
plus que la tombée d’une feuille,
du battement d’ailes d’un papillon.
Ça c’est toi: le battement d’ailes d’un papillon,
qui laisse derrière soi une empreinte
de peste et de mort.