NO ONE IS INNOCENT

Ne reste t’il que la guerre pour tuer le silence ?
Il paraît que tout va bien
Aujourd’hui l’Europe est une vielle fille qui s’offre au plus offrant
retour de la Sainte-Morale, on nous prédît le retour, de l’ordre total
ta le droit de rien dire, t’es cerné, de pas bouger, de rien penser
Méfie-toi du chant de la sirène
Depuis les origines l’humanité a le choix être aveuglée par la vérité ou coudre ses paupières. Ce que le siècle des Grands Abattoirs nous aura appris devrait être inscrit au fronton de toutes les écoles: Voici l’Homme. Le destructeur des Mondes est arrivé.
Les mêmes idées, la même erreur.
Plus aucun poing levé,
Pas un mot de travers,
On veut bien tout pardonner
Sauf l’avis contraire.
Mais encore plus que le choix,
On a surtout l’embarras.
Ça va être dur, je crois,
Entre l’utile, le nécessaire,
Le geste futile
Ou le doigt contestataire,
On avance, çà balance,
C’est l’image avant tout,
La pensée est en berne
Quand le discours reste flou.
Si vous pensez que les hackers ne sont qu’une bande d’anarchistes prêts a tout mettre à feu et à sang parce que ça les amuse, vous vous trompez du tout au tout: nous sommes bien pire que ça
Nous ne vivrons pas d’utopie collective, nous arrivons trop tard, le grand marché est déjà là.
Nous devons élaborer une stratégie de survie et de contamination, par la prolifération d’utopies privées, cryptées, qui se substitueront à l’ancien ordre social.
Tout ce que je sais, c’est que nous vivons dans un monde dont on ne s’évade pas

La vie à l’épreuve

Aujourd’hui les politiques n’ont plus que le pouvoir de nuire et de ralentir les mutations.
Et comme toutes les espèces condamnées, ils ignorent encore ce qui les attend.
Leur ordre moral est voué à la disparition pure et simple.
Entrez dans la danse
Sous l’oeil du grand frère
Remplissez vos panses
Ce sera la dernière
Encore et en silence que ça saigne en douceur
Pas l’ombre d’un remord chez les Rockefeller
Tout laisse croire qu’on laisse faire
On exporte l’entreprise pour importer la crise
Fraternité chacun pour soi, chacun son hymne son célibat
Fraternité chacun pour soi chacun son hymne
Chacun sa voix les uns contre les autres
Utopistes à moitié nus
Un mur d’idée, un déjà vue
C’est le creux du discours, le néant et son contraire
Le vent du grand retour aussi mince qu’un filet d’air
Et rénover la façade à grand coup de scalpel
Mais le corps du grands malade garde toujours des séquelles
Désespérément seuls,
Ca n’a pas l’air d’effrayer tous les désespérés.
Brouiller les pistes, passer de l’autre côté,
Ça n’a pas l’air d’effrayer tous les désespérés.
Brouiller les pistes, contre les vents et marées.
Brouiller les pistes, tous les chemins sont minés.
Mais seulement combien d’Elus entre les mailles du filet?
Je me fais une joie d’effrayer toutes vos peurs
Réinventer la vie la justice le bonheur
J’ai les super pouvoirs de vouloir rendre l’espoir
Mais l’espoir c’est bien peu
Quand on peu faire beaucoup mieux
Et ça fait rêver le monde entier
Qu’elle est triste la colère de celui qui la vit suppliant la race blanche en noyant l’utopie et pendant l’agonie il faudra vivre encore la démocratie le retour en ordre.

C’était les mots
Pour s’en tirer
Pour tout changer
C’était les mots
Pour l’inquiétude
C’était les mots dont j’ai rêver dans ma solitude
Alors trace ton chemin, surtout celui qu’on écoute
On balaye tout, la peur et les doutes
Reste la colère, un passage pour survivre
Et de la sueur il en faut pour rester ivre
Le paradis, parce qu’on a connu l’enfer
Survivre c’est violent, tu passe vite à l’arrière alors
Est-ce que nos rêves sont sortis du décor?
À l’arrivée les espoirs durent comme la peau de chagrin
Une lune de miel virtuelle
Les mots ne veulent rien dire, ils sont tous réversibles
Comment on fais déjà pour jouir si possible?
Une montagne de bruit
Et un sommet de romance
On nous promet la rose
Pour gagner la présidence
King de la Gazoline, dans tous les sens courbez l’échine!
Vont et viennent tous les Derricks, c’est le ballet diplomatique.
Le bon, le brut, et puis le rare, c’est l’essence même du pouvoir
Il faut nourrir la Limousine, peu importe la famine.
On dirait que ça gronde
Sans agiter ses ailes
Voici le nouveau monde,
Des combattants virtuels

Welcome sur le forum
De revolution.com
De l’action par email
Des pavés en pixels
Allez, saluez l’artiste, c’est son dernier tour de piste.
A reculons, traînant des pieds, le sourire triste,
Forcément une santé de fer, ça laisse quelques regrets
Ça laisse surtout un gout amer, dans les dorures du Palais.
Mais quel est donc ce regard froid et triste qui me fait face?
Cet inconnu dans le miroir me laisse encore de glace.
Aujourd’hui, on me demande d’ou je viens et qui je suis.
Je sais seulement que je suis bien là où je vis.
Poussière dans l’univers, être humain parmi des milliards.
Mais comment être fier quand on est le fruit du hasard?
Nom et prénom en capital sans signe particulier.
Alerte générale en cas de crise d’identité.
Paris ses délices
Prohibe’ et docile
Au cabaret du vice
A Paris y’a le fric
Luxure à toute heure
C’est le coté obscur pour un quart d’heure de bonheur
Et l’humeur du décor

A l’écart des murmures
Renaitre sans remords
Plonger dans l’inconnu
Se noyer de questions
Toucher aves les yeux
Une pluie d’illusion

Mailhac 01 2020

*Texte ‘hommage’ aux mots de NO ONE IS INNOCENT